Historique

Historique de l’association

1980. Création de l’association par huit familles à l’initiative de deux d’entre elles, les Hollard, les Le Troquer et les Gosselin.

But de l’association: aide directe et immédiate, urgente et efficace aux enfants affamés et souffrants du Tiers Monde.

Décision de secourir en particulier les enfants de familles andines qui pour fuir la violence politique et la misère de leur village ont trouvé refuge dans les bidonvilles d’Arequipa, deuxième ville du Pérou.

Contact, grâce à un Breton, avec Esperanza jeune Péruvienne formée aux carrières sociales.

1980. Location d’un local dans le Pueblo joven Augusto Freire, Hunter-Cono Sur pour y accueillir une vingtaine d’enfants, leur servir deux repas par jour (un petit déjeuner et un déjeuner) et les faire jouer.

Recherche de parrains dans l’agglomération briochine, à Lannion, Paimpol afin de faire vivre le centre et récolter des fonds.

1985. Changement de local, arrivée dans le bidonville Ciudad de Dios.

Mise en place du système Pronoei (1), le centre nutritionnel est reconnu comme pouvant fonctionner en tant qu’école pré-élémentaire.

Deux pièces qui servent à la fois de salle de classe et de réfectoire.

Une cuisine mais pas d’eau courante, installation d’une grande poche servant de réserve alimentée par un camion citerne. Aide d’une cuisinière et des mères de famille.

Augmentation du nombre d’enfants jusqu’à 50.

1995. Rapprochement de l’association avec deux autres associations françaises « Enfants de l’Espoir » de Segré  (49) et « Enfance et Avenir » d’Angers (49) qui soutiennent également deux centres nutritionnels à Arequipa.

1999. Amélioration du niveau de vie des familles et du quartier, la présence du centre nutritionnel n’est plus nécessaire, le local est repris par le représentant du bidonville. Réinstallation du centre nutritionnel dans un nouveau bidonville, celui de Villa Cono Norte.

 1999-2002. Aménagement du centre nutritionnel Villa Cono Norte: deux grandes pièces, une cuisine, des toilettes succinctes, pas d’eau courante, réutilisation de la poche servant de réserve d’eau de Ciudad de Dios, pas de tout-à-l’égout, pas d’électricité ,une courette, le tout entouré d’un mur pour la sécurité des enfants.

Le centre fonctionne toujours en tant qu’école pré-élémentaire. Deux puis trois instituteurs payés par l’Etat se chargent de l’éducation des enfants.

2002-2004. Ajout d’une troisième classe pour les enfants de trois ans.

Arrivée de l’électricité dans le bidonville mais pas dans les petites maisons. Lancement d’une souscription pour installer la lumière dans 30 maisons.

2005. Création d’une association péruvienne regroupant les trois centres nutritionnels d’Arequipa soutenus respectivement par « Enfants du Soleil » de Saint-Brieuc, « Enfants de l’Espoir » de Segré et « Enfance et Avenir » d’Angers.

2006. Acquisition d’un terrain qui jouxte le centre avec maisonnette.

Restructuration du centre nutritionnel qui gagne en confort.

Utilisation de la maisonnette comme centre social avec bibliothèque.

Partenariat avec Bolivia Inti de Nantes pour la construction de fours solaires qui permettent aux familles d’épargner l’achat de combustible.

2007. Révision des statuts d’ « Enfants du Soleil » afin de prendre en compte la nouvelle orientation de l’association qui est de ne plus soutenir seulement les enfants mais aussi leurs familles.

2009. Alphabétisation des parents volontaires.

Création d’une antenne à St-Herblon (près de Nantes) à l’initiative d’une famille les Menet.

2010-2012: En 2010, trentième anniversaire de l’association. Voyage d’Esperanza à Saint-Brieuc accompagnée d’Elida et Rubi, responsables des deux autres centres nutritionnels parrainés par « Enfants de l’Espoir » de Segré et « Enfance et Avenir » d’Angers.

Amélioration progressive des locaux du centre: deux classes neuves, cuisine, sanitaires, bibliothèque et cour. Achat de tables, chaises, étagères, encyclopédies, livres.

Création du site Internet en 2012.

2012-2014: Augmentation du nombre d’enfants accueillis, ils sont désormais soixante.

Le centre étant bien aménagé, il s’agit maintenant de le faire vivre en tant que centre éducatif, centre nutritionnel  et centre social.

Toujours avec le soutien du système gouvernemental Pronoei qui assure le salaire des institutrices, le centre continue à fonctionner comme école  pré-élémentaire.

Il reste un centre nutritionnel, il bénéficie du programme Quali Warma mis en place à l’échelon national en 2012 et dont l’objectif est d’offrir aux enfants pauvres de l’enseignement public un soutien alimentaire. L’État fournit au centre le petit déjeuner et l’association fournit le déjeuner.

Il est aussi un centre social : organisation d’activités variables selon les années et les possibilités d’Esperanza et de l’association. Elles sont destinées aux enfants mais aussi à leurs familles:

-Soutien  et aide aux devoirs pour les élèves du primaire 3 fois par semaine.

-Pendant les vacances scolaires du mois de janvier et février, cours de révision de mathématiques, de grammaire … activités ludiques, danses, contes mimés, activités manuelles, initiation au français, atelier de peinture.

-Soins dentaires pour les enfants qui souffrent de nombreuses caries.

-Alphabétisation des mères.

-Stages de construction et entretien de cuiseurs solaires.

-Réunions avec les parents et un(e) psychologue sur des thèmes concernant la santé et l’éducation.

2014-2017:A partir de 2014, démarche progressive des parents vers l’autonomie, légère amélioration de la situation de quelques familles, même si de nombreux migrants  très pauvres continuent à descendre de la Sierra. Modeste participation financière des parents qui le peuvent, confection et vente de plats cuisinés qui servent à financer le remplacement de quelques éléments de mobilier usagés, l’enrichissement du fonds de la bibliothèque et à assurer davantage de confort au centre.

 Note n°1- Le système Pronoei est mis en place par l’Etat péruvien en 1980. Il a pour but de permettre aux enfants des zones les plus défavorisées d’obtenir un niveau d’enseignement en préparation à l’entrée à l’école primaire obligatoire à partir de 6 ans.

Ex: l’Etat péruvien paie les professeurs qui interviennent au centre nutritionnel, l’association « Enfants du Soleil » en finance le site et par ses dons elle permet à la responsable d’en assurer la gestion et la coordination.